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Le Bachelor : toutes les informations à connaître sur ce diplôme

Les principaux atouts du Bachelor résident dans son ouverture vers l’international et sa dimension professionnalisante. Le cursus est marqué par la réalisation de projets, les stages en entreprise, les séjours à l’étranger ou encore l’alternance.

Dans les pays anglo-saxons, le Bachelor clôture les études du premier cycle. En France, il est l’équivalent du niveau licence. Les écoles de commerce et les écoles privées spécialisées sont les premières à proposer cette formation en France. Son succès est rapide sachant qu’il représente un bon compromis entre la durée des études et l’obtention d’un diplôme reconnu sur le marché de l’emploi. En effet, le cycle d’études est considéré comme court puisqu’il s’étend sur trois ans après le bac.

Qu’est-ce que le Bachelor ?

Aujourd’hui, plusieurs écoles proposent cette formation aux étudiants, à commencer par les écoles de commerce, les écoles de management, les écoles spécialisées (design, communication, immobilier, etc.). Les formations scientifiques ne sont pas en reste entre le bachelor en cybersécurité, le Bachelor BTP-Construction ou encore le Bachelor en science et ingénierie. Pour ces institutions, il s’agit d’une offre complémentaire à leur PGE (programme grande école).

Il faut noter néanmoins que la durée du cursus peut varier en fonction des écoles.

Le Bachelor de niveau bac +3

Dans ce cas, la formation s’organise autour de 1 500 heures de formation en moyenne. Elles se déclinent en cours de langues, études de cas, théoriques, etc. La spécialisation intervient généralement au bout de la troisième année. Celle-ci est marquée par des périodes de stage entre 15 à 30 semaines ou l’apprentissage.

Le Bachelor de niveau bac +4

Cela concerne surtout le Bachelor of Business Administration (BBA). Cette formation s’inspire du système anglo-saxon, notamment américain. Ce diplôme qui se prépare en quatre ans est très populaire dans le domaine de la gestion et de l’économie. Une partie des études se déroule à l’étranger pour s’imprégner d’autres cultures.

Les perspectives de carrière à l’international sont nombreuses. Dans les pays anglo-saxons, les entreprises recrutent les titulaires d’un BBA pour leurs aptitudes en management des équipes. En France, ces profils sont appréciés des sociétés qui évoluent à l’international

Ce diplôme est-il reconnu par l’État ?

Contrairement à la licence et au BTS, le Bachelor n’est pas un diplôme d’État, mais un titre qui aboutit à l’obtention de 180 ou 240 crédits ECTS pour le cursus de quatre ans. Toutes les écoles peuvent donc créer leur Bachelor. Derrière le titre se cache alors des formations, dont certaines n’ont aucune valeur académique.

C’est pourquoi en 2020, plusieurs écoles ont demandé le grade licence. Il s’agit d’une certification attribuée par l’État pour attester du sérieux de l’école et de la qualité de la formation. Cela confère aux titulaires du Bachelor la possibilité de poursuivre leurs études en Master. Ce grade ne signifie pas une reconnaissance par l’État, mais garantit la même exigence académique qu’en licence. Ces Bachelors sont reconnaissables à partir de la mention « Diplôme conférant le grade de licence ».

Certains Bachelors présentent la mention « Diplômes visés, contrôlés par l’État ». Cette reconnaissance est de niveau inférieur au grade de licence. Les diplômés obtiennent néanmoins un diplôme de niveau Bac +3. Cette mention figure surtout sur les catalogues de formation des établissements privés dont les offres répondent aux exigences académiques du Ministère de l’Enseignement supérieur.

Enfin, la dernière catégorie regroupe les diplômes qui ne sont pas visés et ne confèrent pas le grade de licence. La prudence est de mise au moment de choisir cette formation. Cela révèle souvent un programme qui n’est pas pertinent et d’un niveau inférieur. Néanmoins, certains Bachelors malgré l’absence de reconnaissance peuvent être très demandés dans un secteur d’activité en particulier.

Pourquoi choisir ce cursus ?

Qu’il s’agisse d’un Bachelor en développement informatique, en communication ou en gestion, ce type de formation a l’avantage de la professionnalisation et l’internationalisation.

La professionnalisation

La professionnalisation distingue un cursus Bachelor d’un cursus universitaire. Les écoles mettent en place plusieurs dispositifs dans ce sens : possibilité de suivre la formation en alternance, généralement à partir de la troisième année, stages en entreprise, cours dispensés par des professionnels en activité, réalisation de dizaines de projets, etc. De plus, le diplôme obtenu bénéficie d’une reconnaissance dans le monde professionnel.

Le Bachelor permet également de construire un réseau. Les écoles mettent en place toutes les conditions pour permettre aux étudiants de créer leur propre réseau.

Par ailleurs, une fois diplômés, ils ne partent pas à l’assaut du marché de l’emploi avec zéro expérience. Les stages imposés et l’alternance leur permettent de se différencier des autres candidats.

Au-delà de l’expérience, l’alternance procure aussi des avantages financiers. Les étudiants peuvent financer leurs études via leur contrat d’apprentissage. Le rythme imposé est généralement de trois semaines en entreprise et d’une semaine en cours.

Une reconnaissance internationale

Le Bachelor est une formation qui mise sur l’aspect international. C’est pourquoi les cours de langue, notamment, l’anglais, rythment le cursus. À la fin de leurs études, les diplômés deviennent bilingues, voire polyglottes.

Certaines écoles dispensent même les cours en anglais, notamment dans les filières où cette langue prédomine, à l’instar de la cybersécurité.

À partir de la deuxième année, les étudiants passent un semestre à l’étranger pour se confronter à une culture différente.

Comment bien choisir son Bachelor ?

La difficulté pour les parents et lycéens réside dans le choix de l’école pour faire son Bachelor. Face à l’abondance des offres, trois critères permettent de distinguer les formations sérieuses.

Le premier critère, qui est aussi le plus courant, est la certification RNCP (Répertoire national de certification professionnelle) de niveau 6. Elle est l’équivalent du niveau bac +3 ou 4. Ce titre garantit un niveau de compétences techniques, et est délivré par France compétences.

De son côté, le visa licence est un label de qualité attribué par le ministère de l’Enseignement supérieur. Il a une durée de validité de six ans et atteste du haut niveau académique de la formation. Avec ce visa, le titulaire d’un Bachelor peut poursuivre ses études dans une grande école ou à l’université.

Le dernier critère est le grade licence. Les formations qui reçoivent ce grade doivent répondre à des conditions strictes : nombre de professeurs, qualité de l’enseignement, partenariat avec d’autres établissements, etc. Parmi les institutions qui bénéficient de ce grade, on retrouve les écoles d’ingénieurs et de commerce.  

Ces critères sont importants sachant que les recruteurs s’intéressent à la réputation de l’école et à la reconnaissance de l’Etat du diplôme.

D’autres facteurs entrent en jeu pour choisir son Bachelor à commencer par le taux d’insertion professionnelle des diplômés. Combien d’étudiants ont décroché un CDI dans les six mois ou un an après la fin des études ? En outre, l’ampleur du réseau d’anciens élèves (alumni) peut aussi être déterminante.

Comment intégrer un Bachelor ?

La formation Bachelor s’adresse aux bacheliers qui ne souhaitent pas passer par la classe préparatoire. En raison de sa durée plus courte, cette formation est de ce fait plus abordable.

Les conditions d’admission à un Bachelor dépendent de la spécialité et de l’école. Les filières comme l’informatique exigent par exemple un bac scientifique ou technologique. Les écoles sélectionnent les candidats en fonction de leur dossier. Certaines organisent des concours à l’instar des écoles de commerce. Pour d’autres, la validation définitive d’une candidature passe par l’entretien oral.

Il est aussi possible d’intégrer un Bachelor à Bac +1. Dans ce cas, il est possible d’intégrer directement la deuxième année à condition que sa filière soit cohérente avec le Bachelor. L’admission repose sur la qualité du dossier.

Enfin, l’admission en 3e année est aussi possible pour les titulaires d’un bac +2 comme le BTS par exemple. Les écoles imposent souvent un entretien de motivation et un test de sélection. À noter que l’entretien oral peut se faire en anglais.

Quelles différences entre le Bachelor et la licence ?

Bien que les deux équivaillent à un niveau bac +3, la licence est un diplôme d’État. Elle bénéficie donc d’une reconnaissance automatique. Néanmoins, de nombreux Bachelors garantissent un haut niveau de qualité académique. Le plus important est de bien choisir l’école pour suivre ses études.

Concernant les débouchés professionnels, le Bachelor détient l’avantage grâce à l’accent mis sur la professionnalisation. La licence est, quant à elle, plus théorique, et favorise la poursuite des études en Master. Cela n’empêche pas les titulaires d’un Bachelor de viser le bac +5.

D’après les statistiques, neuf étudiants sur dix en licence continuent leurs études. Par contre, plus de la moitié des titulaires d’un Bachelor intègrent directement la vie active.

Un autre point de différence se situe au niveau des conditions d’admission. L’admission en licence s’effectue entièrement sur Parcoursup. Tous les bacheliers, peu importe leur filière, peuvent soumettre leur candidature auprès de l’université de leur choix. Néanmoins, la concurrence peut être rude dans les licences en tension comme le droit.

Les Bachelors, par contre, ne sont pas tous présents sur la plateforme. Certaines écoles conçoivent leur propre démarche d’admission : concours, entretien oral, dossier de candidature, etc. Il est donc important de bien se renseigner auprès de l’école sur les conditions d’admission et le calendrier.

Enfin, le coût des études différencie la licence du Bachelor. Sachant qu’une licence s’effectue souvent dans une université publique, un étudiant paie environ 170 euros par an. Par contre, le Bachelor est proposé par les établissements privés. Dans ce cas, une année universitaire coûte en moyenne 10 000 euros. Néanmoins, l’alternance constitue une solution de financement pour de nombreux étudiants. 

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